Le mois d’Aout est déjà derrière nous et les grandes vacances estivales touchent à leur fin.
Notre rythme de vie, celui de nos proches, et bien sûr de nos compagnons à quatre pattes se modifie en conséquence.
Aussi il est bon de rappeler quelques conseils et d’aborder certains sujets afin que cette période de transition se déroule de manière harmonieuse et n’affecte pas la santé morale ou physique de votre (vos) animal (aux) préféré(s). La Clinique Vétérinaire Nicea vous propose donc quelques point à aborder.
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Particulièrement dans l’espèce féline, le changement de lieu peut être très anxiogène pour un animal qui voyage, même si il retrouve son intérieur habituel.
Tout comme pour son séjour estival, il lui faudra un temps d’adaptation (en moyenne une semaine) pour qu’il reprenne ses marques et se réapproprie les locaux familiaux.
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Vous pouvez l’y aider en suivant ces recommandations simples:
– Rester calme et disponible pour des petits moments de jeux ou de câlins malgré votre plus grande activité liée à la reprise ou au rangement.
– Ne pas le contraindre par des contacts qu’il ne désire pas, surtout si vous avez des enfants en bas âge qui aime prendre le chat dans leur bras.
– Remettre l’ensemble de « ses jouets », « couffins » et « griffoirs » à leur place habituelle.
– Le laisser « marquer » par griffades ou frottements son intérieur pendant quelques jours avant de le laisser sortir si il a accès à l’extérieur.
– Limiter les mouvements du mobilier qui sont autant de stress et de nouvelle adaptation pour lui
– Veiller à ce que sa litière soit accessible et propre et que sa nourriture soit également à disposition en reprenant progressivement votre rythme de distribution habituel.
L’adaptation au nouvel environnement peut être source de stress et de déprime pour nos compagnons. Souvent plus nerveux, ils peuvent en conséquence soit « se cacher », soit manifester des comportements liés à ces émotions (se coller en permanence au propriétaire, être en demande continue d’attention, lécher excessivement une ou plusieurs parties du corps et induire des plaies, se démanger, boire beaucoup, augmenter ou perdre l’appétit, être plus agressif).
Pour les chats, il convient de limiter initialement l’espace à 1 ou 2 pièces calmes qui seront aménagées avec des objets connus (coussin, caisse de transport ouverte, tissus habituels, arbres à chat, gamelles, litière …) en prenant soin de bien espacer les différentes « zones » de repas, défécation , jeu ….
L’accès au reste de votre intérieur et extérieur ne se fera qu’une fois ses marques prises et l’ensemble des pièces suffisamment aménagé.
Les chiens peuvent également avoir besoin de quelques temps pour prendre leurs marques. Certains bruits extérieurs peuvent également être inconnus et les perturber.
Il convient d’essayer de conserver le rythme habituel des différents rituels de vie (distribution des repas, sorties, jeux) et de définir son ou ses lieux de couchage et repos. Le(s) panier(s) doivent se situer dans des coins de pièce, au calme, en évitant les couloirs et la proximité des ouvertures de porte. Ce lieu est sacré et le(la) chien(ne) ne devra pas être dérangé lorsqu’il(elle) se reposera.
De même, tout comportement de peur ne doit pas être encouragé par une attitude rassurante et des caresses. Au contraire, essayer de détourner l’attention de votre chien(ne) par « un leurre » (jouet) ou à l’aide d’un « ordre » afin de lui faire oublier le bruit ou le lieu qui lui fait peur. Le (la) récompenser dès que son intérêt envers vous lui permet de négliger et oublier ce stimulus anxiogène.
Certains produits naturels anxiolytiques sous forme de diffuseur ou de traitements oraux peuvent aussi être utilisés pour favoriser cette période d’adaptation.
N’hésitez pas à consulter votre vétérinaire qui pourra vous conseiller quand à l’attitude à tenir et au choix des produits les plus adaptés.
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Il est sûr que la reprise de l’école ou du travail entraine une nette diminution du temps passé en compagnie de nos animaux.
Ceci peut être source d’anxiété lié à l’ennui ou au sentiment d’abandon éventuel que votre animal pourrait ressentir.
En particulier pour l’espèce canine et dans la mesure du possible il conviendra de préparer votre animal à rester seul en augmentant progressivement sur quelques jours le temps de votre absence. L’idéal étant de moduler ce temps quelques jours avant la reprise.
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Reprendre également tranquillement le rythme des balades et sorties en diminuant progressivement leur nombre et leur durée selon vos habitudes en période de travail.
Adapter le rythme et l’heure des repas si ces derniers ont été quelque peu décalés par vos horaires estivaux (2 repas journalier minimum chez le chien, à disposition mais avec 2 distributions quotidiennes pour le chat).
Penser également à diminuer la quantité de nourriture si votre animal est contraint de rester plus longtemps sans activité à l’intérieur, sinon une prise rapide de poids est à craindre.
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Si vous avez instauré des rituels agréables au cours des vacances, notamment de nouveaux jeux (frisbee, jeux d’extérieurs) profitez des beaux jours restant pour les prolonger. Ceci vous rappellera de bons moments et permettra notamment à votre chien(ne) de ne pas tout changer en même temps.
Quelques désagréments peuvent être induits par ce trop plein transitoire d’anxiété.
Ainsi vocalises, malpropreté, destruction d’objets ou de mobiliers peuvent survenir en votre absence.
Le meilleur moyen d’éviter d’aggraver ces dégâts et d’exacerber le mal-être de vos animaux est la tolérance et l’ignorance totale de ces méfaits à votre retour.
Ceci est plus facile à dire qu’à faire mais le fait de ne pas gronder à postériori votre animal et d’éviter de nettoyer les dégâts en sa présence est le meilleur moyen d’éviter une récidive d’un tel comportement.
Ceci doit par ailleurs vous inciter à limiter son état anxieux en demandant conseil au sein d’une clinique vétérinaire.
Si en dépit de vos efforts, vous trouvez que votre animal a du mal à retrouver son rythme et une attitude habituelle, ne pas hésiter à consulter un vétérinaire voire un comportementaliste vétérinaire afin d’éviter une aggravation des troubles et une pérennité de l’état anxieux ou dépressif.
La rentrée offre également la possibilité de faire le point sur l’état de santé de votre animal, surtout en raison des risques liés à la période estivale (voir notre article « l’été de tous les dangers »).
Elle permettra de programmer un suivi annuel adapté en fonction de son état général et des éventuelles pathologies préalablement présentes ou qui pourront être dépistées.
La vérification des soins de base (vaccinations, vermifugations, alimentation, hygiène de la peau, des dents, des oreilles…) sera également réalisée.
De même, certaines maladies (leishmaniose, piroplasmose, ehrlichiose …) peuvent avoir été contractés en cours d’été, surtout si votre animal a voyagé dans des régions chaudes à risque et qu’il a été infesté par des moustiques ou des tiques, entres autres.
Ces maladies peuvent rester « silencieuses » pendant plusieurs mois avant de se déclarer.
Aussi un dépistage précoce de ces affections améliore nettement leur prise en charge et pronostic.
Et pour apaiser un peu le stress de la rentrée, une petite vidéo de nos compagnons dans tous leur états ! => Animaux drôles et mignons, c’est la rentrée !
N’hésitez pas à nous contacter pour tous renseignements.
Clinique Vétérinaire Nicea