Bien que les pics d’infestation par les tiques soient au printemps et en automne, l’été est également propice à leur multiplication et le risque d’en trouver au sein du pelage de nos compagnons est important.
Outre leur aspect répugnant et la réaction inflammatoire que leur « morsure » provoque, les tiques peuvent être responsables de la transmission de plusieurs maladies dont certaines sont potentiellement mortelles.
Ainsi, dans les 48 heures après la fixation, elles peuvent transmettre la babésiose canine (piroplasmose), l’ehrlichiose, l’anaplasmose, certaines mycoplasmoses ou encore la maladie de Lyme.
Il est donc primordial de protéger nos animaux avec les produits anti-parasitaires adéquats (pipettes à déposer sur la peau ou colliers) dès les prémisses des beaux jours (Avril) et de vérifier le pelage de nos compagnons systématiquement après chaque sortie ou balade. Les zones à risque à inspecter sont les oreilles et leur pourtour, le cou, le pourtour anal et génital et le dessous de la queue.
Le retrait peut alors être aisément réalisé à l’aide d’une « pince » spéciale qui permet l’extraction de la tête fortement fixée dans l’épaisseur de la peau et dont la persistance peut générer une réaction locale (nodule inflammatoire, abcès).
De même si votre animal a déjà été infesté par des tiques, il peut être utile de le noter sur son carnet de santé et de le préciser à son vétérinaire.
La recherche des maladies transmises par ces parasites pourrait alors être indiquée en cas de symptômes ultérieurs compatibles avec l’une de ces affections.
Il est vivement recommandé de protéger nos animaux de compagnie contre ces insectes tout au long de l’année, mais l’été reste LA saison à risque des plus importantes infestations.
Elles provoquent alors de vives démangeaisons, des pertes de poils et des plaies secondaires au grattage. Parfois certains carnivores s’immunisent contre la salive de puce et développent de violentes réactions allergiques qui les gênent profondément et sont plus lourdes et longues à traiter.
Pire, elles peuvent anémier un animal déjà affaibli et transmettre certaines maladies (mycoplasmoses du chat, bartonelloses) ou parasite (vers plats au sein des intestins).
C ‘est pourquoi plus que jamais il faut une protection constante et efficace. Désormais de nombreuses molécules sous diverses formes (applications sur la peau, colliers, cachets) sont disponibles et leur usage adapté en fonction du milieu de vie et des habitudes de votre animal, de vos besoins également.
N’hésitez par à prendre conseil auprès des assistantes et praticiens vétérinaires.
La leishmaniose est LA maladie estivale du pourtour méditerranéen contre laquelle plusieurs moyens de prévention sont désormais à notre disposition (Pipettes, colliers, vaccins).
Cette maladie parasitaire du sang, potentiellement mortelle dont le traitement est lourd et non sans conséquences, est transmise par un phlébotome qui apparaît lorsque la température estivale s’y prête, de préférence à l’abri du vent et à la tombée de la nuit.
Outre les traitements anti-parasitaires classiques, il existe désormais un vaccin efficace mais qui ne peut être réalisé qu’en dehors des vaccinations annuelles et qu’à partir de l’âge de 6 mois, l’animal étant préalablement testé pour vérifier l’absence d’infestation antérieure par le parasite.
La primo vaccination nécessite 3 injections consécutives à 3 semaines d’intervalle puis un rappel annuel. Votre chien(ne) ne sera protégé(e) qu’environ 1 mois après la 3ème injection de primo vaccination.
C’est pourquoi il est préférable de le faire vacciner pendant l’hiver pour la saison suivante. Un traitement antiparasitaire en parallèle sera indispensable si cette première vaccination intervient au printemps ou en été.
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Une FAUSSE idée reçue concerne en particulier les chats (ou les chiots) et leur hypothétique notion du danger lié au vide. Celle ci continue d’être à l’origine d’accidents en raison de leur chute lorsque la fenêtre ou le balcon sont accessibles, à fortiori si il fait chaud.
Malheureusement les chats ne sont pas toujours aussi agiles que l’on croit et quoi de plus naturel et instinctif que de vouloir attraper un pigeon ou une mouche, même si il faut sauter pour l’attraper !!! De même un chiot curieux et maladroit, voir un animal âgé qui présente souvent un déficit visuel peuvent également tomber.[span4]
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Un trop grand nombre chute de un ou plusieurs étages sont encore à déplorer chaque année en période estivale et les conséquences sont la plupart du temps graves (fractures diverses, traumatismes crâniens, lésions pulmonaires…) voire fatales.
Aussi nous ne pouvons que vous inciter à empêcher vos animaux d’avoir accès au bord des fenêtres, balcon, terrasses … qui plus est lorsque vous habitez à une certaine hauteur. Votre présence ne pourra pas non plus empêcher un accident !!!
Pire, ce danger n’est pas réalisé car certains chats déjà tombés une première fois n’en ont pas le souvenir et ont rechuté quelques mois plus tard.
Des moyens de sécuriser vos ouvertures et balcons (moustiquaires, filets…) sont également possibles si l’accès extérieur est vraiment désiré ou l’ouverture des fenêtres indispensable.
La climatisation, bien que d’un certain coût, peut également être une solution alternative, le chat pouvant observer l’extérieur et se distraire à travers les vitres.
En cas de chute, lorsque vous retrouverez votre animal, faites attention aux manipulations. La douleur engendrée par celles ci peuvent être responsables de morsures ou de griffures et peuvent aggraver également son état.
Aussi limiter les manipulations au maximum et tenter de mettre votre animal à plat dans sa cage de transport si celle ci peut être ouverte en 2 parties ou dans un carton afin de l’amener dans les meilleurs délais chez votre vétérinaire ou dans un service d’urgence proche.
Même en l’absence de fracture apparente, certaines lésions internes thoraciques ou abdominales peuvent être présentes et se révéler plus tardivement.
La gravité des lésions ne dépend pas du nombre d’étages mais de la nature de la surface sur laquelle le chat tombe, aussi toute chute est une indication pour consulter un vétérinaire dans les meilleurs délais.
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Le soleil constitue comme pour l’Homme un danger pour la peau de nos animaux, favorisant brulures, maladies dysimmunitaires ou développement de cancers cutanés.
Bien que nos compagnons possèdent une protection naturelle contre les ultra violets néfastes de part leur pelage, surtout si ce dernier est foncé , ils peuvent cependant être concernés par les « coups de soleils » sur les zones dépilées ou peu poilues (truffe, paupières, oreilles, ventre, face interne des pattes), en particulier si leur couleur est claire et/ou que la densité du pelage est faible (races sans poils comme le chien nu du Mexique ou le chat Devon Rex).
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Certains cancers de la peau concerne également préférentiellement les chats « blancs ». Ils se manifestent au départ par un bouton rouge ou des croutes sur la truffe, l’extrémité des pavillons auriculaires ou/et les paupières. Ces lésions doivent inciter à consulter un vétérinaire rapidement.
Aussi, il convient d’éviter l’exposition au soleil de nos compagnons dans la mesure de nos possibilités, en particulier aux heures les plus chaudes de la journée et d’utiliser pour certains d’entre eux des crèmes de type écran total, notamment sur les zones sans poils et claires (museau, oreilles, ventre…).
Ces spécialités sont désormais disponibles chez les vétérinaires.
Leur application étant à renouveler en cas d’exposition prolongée ou de baignades, le risque étant maximal si votre chien passe du temps à la plage ou sur un bateau.
Tondre votre animal peut également être une solution mais éviter la partie dorsale du corps car le pelage protège du froid en hiver mais également des rayons solaires en été. Ne se limiter notamment pour les chien(ne)s qu’au ventre est un bon moyen de les aider à se rafraichir lorsqu’ils se coucheront sur une surface fraiche.
Par ailleurs étendre la tonte au dessous des oreilles et aux espaces entre les doigts est également indiqué afin de surveiller et retirer les éventuelles herbes (épillets) qui s’accrocheront au cours de la balade dans un jardin (cf. paragraphe « épillets ou herbes folles » infra).
Le « coup de chaleur » demeure encore actuellement un incident fréquent et une urgence vétérinaire. Lors des fortes chaleurs estivales, tous les comportements à risque doivent être éviter et les précautions prises afin que votre animal ne souffre pas de cette « crise d’hyperthermie ».
Sortir ainsi votre chien(ne) pour de courtes balades tranquilles aux heures les plus fraîches du jour, éviter ou limiter l’intensité des jeux de balle, sauts , courses, ne jamais laisser votre animal dans une voiture même pour quelques minutes, même par temps couvert, même si elle est à l’ombre et que les fenêtres sont entre-ouvertes !!!
PENSER à L’hydrater en multipliant les points d’eau et veillant à ce qu’il ait toujours de l’eau fraiche à disposition, privilégier aussi si besoin une alimentation plus humide (boites) voire mouiller ses croquettes.
Malgré ces précautions il peut cependant arriver que votre animal présente une « coups de chaleur ». Il se caractérise par un halètement plus prononcé et une respiration bruyante associés à un abattement et une fatigue brutale, un refus de se déplacer. Des plaques rouges sur les zones dépilées peuvent également apparaître.
Vous devrez alors limiter au maximum tout effort et le rafraichir dans les meilleurs délais. L’idéal reste le bain d’eau froide (pas glacée car risque de choc thermique) mais à minima vous pouvez aussi mouiller son pelage et ses pattes à l’aide d’un gant ou d’un torchon mouillés. Vous pouvez également placer un cube de glace emballé dans une serviette ou un torchon que vous apposerez sur son cou.
Laisser le se calmer quelques minutes puis dès que son état est stable, n’hésitez pas à contacter un vétérinaire afin de réaliser une visite de contrôle.
Si vous vous trouvez à proximité d’une clinique, bien sûr, n’hésitez pas à consulter dans les meilleurs délais.
Même si la nage est un excellent sport pour la santé de nos compagnons et les aide à se rafraichir en été, l’eau de mer peut être très irritante pour leur peau et générer des complications cutanées pouvant être fâcheuses (inflammation, surinfections bactériennes).
Aussi toute baignade, si elle n’est pas interdite, doit être suivie d’une grand bain à l’eau douce et idéalement shampoing apaisant afin d’éviter la consultation dermatologique dans les jours qui suivent. Ne pas oublier de rincer les oreilles avec une solution nettoyante adaptée et de bien les sécher.
Par ailleurs, il se peut que votre chien(ne) avale en nageant de l’eau de mer, ce qui peut parfois entrainer des diarrhées et vomissements. Le mettre à la diète avec eau est la meilleure des solutions dans l’attente de consulter votre vétérinaire dans les meilleurs délais.
Enfin, tous les chiens n’aiment pas forcément l’eau et ne sont pas de bons nageurs, certaines races peuvent également se fatiguer plus vite ou risquer de ce noyer (ex : les chiens brachycéphales) aussi veillez à vous assurer au préalable auprès d’un vétérinaire que la baignade n’est pas risquée et ne les forcer pas à se baigner si la mer les effraie.
De même la plage est un endroit peu recommandé surtout aux périodes chaudes de la journée en raison des risques de coups de soleil et coup de chaleur comme nous l’avons déjà évoqué. En particulier si votre chien est à risque d’avoir des difficultés respiratoires (bouledogues, pékinois, carlins, boxers…) ou souffre de maladie cardiaque.
Le sable peut également être irritant et abrasif pour les pattes et entrainer des boutons infectées entre les doigts ou des brûlures. Il peut également irriter leurs yeux surtout en présence de vent. Il est donc impératif de bien rincer les pattes de votre animal le jour même et d’inspecter ses yeux, de les rincer avec un peu de sérum physiologique et un coton si ces derniers sont rouges. Cette rougeur devra disparaître rapidement, sinon une consultation vétérinaire s’impose.
Les galets et les rochers bouillants peuvent également endommager les coussinets de nos animaux. La préparation préalable des coussinets à l’aide de crèmes hydratantes réparatrices et de solutions tannantes est un excellent moyen d’éviter ou limiter ces blessures. De nombreux produits vétérinaires sont désormais disponibles.
Enfin, éviter le jeu de « lancer de galet » pour remplacer la traditionnelle balle car ces cailloux abiment grandement leurs dents et sont à l’origine d’usure prématurée de leur émail ou de fractures dentaires douloureuses.
Ces petites herbes sèches en forme d’épis sont un réel danger pour nos chien(ne)s après la balade dans un jardin en ville ou à la campagne.
Une fois accrochés dans leur pelage, surtout entre les doigts, à la face interne de leurs pavillons auriculaires ou dans le nez, voire l’œil, ils ne peuvent que s’accrocher et aller toujours en avant. Ils pourront ainsi traverser leur peau ou s’enfoncer dans leur conduit auriculaire respectivement provoquant de belles blessures (abcès) voire de graves complications (lésion du tympan, foyer infectieux interne).
Leur migration au sein du corps peut être étonnante et dangereuse si ils ne sont pas retirés à temps et précocement.
Aussi tout comme pour les tiques, il s’agit d’inspecter rigoureusement vos animaux dans toutes les zones à risque mais aussi sur l’ensemble de leur corps à la recherche de ces petites herbes pour les retirer dans les meilleurs délais.
Une tonte préalable de la base des oreilles, du ventre et des espaces entre les doigts et coussinets peut également aider la réalisation de cette inspection.
Tout secouement répétitif de tête, éternuements répétés, œil tenu fermé et purulent ou léchage excessif d’une patte doit également inciter à consulter un vétérinaire car ce sont des signes indirects de la présence potentielle d’une herbe dans le canal de l’oreille, le nez, l’œil ou entre les doigts d’une patte respectivement.
Les coussinets et pattes de nos compagnons sont sans cesse soumis à rude épreuve et plus intensément en été. Les sols brulés par le soleil, les objets coupants ou piquants des plages, les insectes piqueurs, les « herbes folles » … maltraitent leur petites pattes et provoquent brulures, coupures, piqures et gonflement douloureux, abcès…
Il est donc nécessaire de nettoyer et inspecter chaque patte en insistant entre les coussinets et les doigts CHAQUE JOUR et après chaque sortie afin de déceler toute plaie ou blessure et de consulter si besoin un vétérinaire.
Protéger au préalable les coussinets peut être aussi intéressant pour limiter les brûlures et les épaissir à l’aide de solution tannante qu’il faudra appliquer quelques jours avant la balade sur sols brulants.
La saison estivale est aussi propice à l’apparition de plusieurs insectes dont certains peuvent présenter un danger pour l’Homme comme pour nos animaux.
Les guêpes, abeilles et les frelons peuvent piquer les pattes, la truffe ou pire être gobés lors du jeu et entrainer une forte réaction locale douloureuse, un gonflement, des démangeaisons voire pire un œdème de Quincke ou un « choc allergique ».
Malheureusement il est difficile de les en empêcher, jouer avec un insecte est tellement naturel et amusant !!!
Aussi, face à ce type d’incident ou tout gonflement douloureux d’une patte ou de la face, de frottement du nez répétitif, n’hésitez pas à appeler un vétérinaire même d’urgence pour prendre conseil puis de lui amener votre animal afin de le soulager et éviter toute complication.
Certains anti-inflammatoires pourront également être prescrits préventivement en cas d’incident lors de séjour à la campagne, surtout si votre animal est à tendance allergique.
« Le choc anaphylactique » reste malheureusement la complication imprévisible et heureusement rare la plus sérieuse car mortelle.
Elle se caractérise par des symptômes locaux (gonflement, rougeur, douleur) associé à une atteinte générale (hyperthermie, abattement, respiration difficile …).
Il convient donc de consulter le plus vite possible un vétérinaire même en cas de doute.
A titre préventif il convient de rechercher les nids de guêpe et de frelons dans votre jardin et de les bruler, cela diminuera le risque de piqure pour vous comme votre animal.
De même, éviter de laisser sa gamelle à l’extérieur, cela limitera les piqures en cours de repas.
De même les araignées voire les scorpions peuvent entrainer des conséquences similaires. Veillez à désinsectiser au maximum vos habitations et consulter également votre vétérinaire en cas de symptômes compatibles avec ces piqures.
Ce sont de petites larves d’acariens, de couleurs orangées, présentes dans nos jardins en été et qui adorent se fixer sur la peau de nos chiens et chats.
Leur présence induit de fortes démangeaisons et des blessures consécutives au grattage, surtout dans les zones ou la peau est fine (intérieur des cuisses, entre les doigts des pattes, à la base des oreilles, sous les bras…).
Pour éviter ce type d’incident il convient d’utiliser les produits anti-parasitaires classiques contre les puces et les tiques.
Mais ils peuvent néanmoins en attraper durant la saison estivale car des foyers existent au sein des jardins tant que le temps est propice.
Aussi il convient de consulter si vous voyez votre animal se gratter.
De nombreuses vipères sont présentes sur tout le territoire français et peuvent piquer nos chiens lors des randonnées en montagne.
La morsure est très douloureuse et un gonflement rapide et important apparaît sur la zone mordue, le plus souvent une patte ou le museau.
Les conséquences dépendent de la quantité de venin injectée et du poids de l’animal, les petits chiens étant plus sensibles. On pourra observer soit une réaction uniquement locale (gonflement, douleur voire nécrose de la peau consécutive) ou générale plus sérieuse (envenimation dans 10 % des cas) entrainant des troubles digestifs, de la fièvre, des saignements, des urines foncées, voire des arythmies cardiaques, des convulsions pouvant conduire à un état de choc.
Les premiers gestes consistent à limiter le stress et les efforts de votre animal qui favorisent la diffusion rapide du venin. Désinfecter la plaie avec de la Bétadine ou Biseptine (EVITER l’alcool qui aggrave la diffusion du venin) et appliquer ensuite du froid (poche de glace emballée dans une serviette ou un torchon) sur la zone mordue.
NE SURTOUT PAS inciser la plaie, tenter d’aspirer le venin avec la bouche ou un aspi-venin, injecter un sérum antivenimeux ou mettre un garrot sur la patte mordue.
L’animal devra dans tous les cas être amené dans les meilleurs délais chez un vétérinaire afin de vérifier ses constantes vitales et recevoir le traitement approprié.
Certaines espèces de crapauds sécrètent des toxines à la surface de leur peau dont l’ingestion même par léchage peut entrainer rapidement de la salivation, des vomissements, un abattement, des hallucinations, des convulsions voire des troubles cardiaques mortelles.
Les chiots sont surtout à risque en raison de leur curiosité et leur comportement d’exploration orale exacerbée.
La consultation rapide d’un vétérinaire est inévitable si ce type d’incident est suspecté.
Les premiers gestes peuvent consister à laver abondamment les babines contaminées avec de l’eau vinaigrée ou les yeux contaminés avec du sérum physiologique.
Toutes les plantes sont potentiellement toxiques pour nos animaux.
Parmi celles ci, certaines variétés ornent nos jardins en période estivale.
Le laurier rose en est une dont l’ingestion, le mâchonnement ou le léchage de toute partie de la plante (feuilles, fleurs, branches ou graines) ou même de l’eau en contact avec la plante peuvent entrainer même à faible dose (3 feuilles pour un chien de 10 Kg) des répercussions potentiellement mortelles.
Les premiers symptômes d’ordre digestif (vomissements, salivation, diarrhées, douleurs abdominales…) apparaissent dans les 2 heures après ingestion et peuvent perdurer plusieurs jours. Des troubles nerveux (tremblements, abattement, pertes d’équilibre, convulsions) ou cardiaques peuvent également se manifester.
L’origine en est substance cardiotonique comparable à la digoxine.
Le pronostic est réservé mais s’améliore si le traitement est précoce. Il reste néanmoins réservé les trois premiers jours et la récupération est lente.
Cet incident doit donc conduire à amener le plus rapidement possible votre animal chez un vétérinaire.
Les feuilles du laurier cerise peuvent également générer des troubles digestifs, respiratoires et/ou neurologiques graves voire mortels si la quantité ingéré est importante.
L’hortensia est également toxique, surtout les feuilles, bourgeons et les fleurs. Les symptômes sont proches de ceux décrits pour le laurier rose. L’évolution est heureusement rarement mortelle.
Sans oublier le rhododendron, la glycine … liste longue non exhaustive qui peut être étayée en consultant internet.
Toute plante doit donc être mise hors d’atteinte, dans la mesure du possible, de nos petits compagnons.
La toxicité de l’ail et des oignons est généralement connue du grand public mais peu de gens savent que le Raisin est également contre indiqué chez le chien !!!
En effet, sous sa forme fraiche en grappe mais aussi et surtout les raisins séchés sont rapportés comme présentant une toxicité digestive (vomissements, diarrhée, douleurs abdominales…) mais surtout rénale aigue pouvant avoir de graves conséquences. Aussi il est fortement recommandé de ne pas donner ce fruit à nos chiens et d’éviter qu’ils ne « piquent » les grappes directement sur les cèpes de vignes particulièrement en fin d’été et à l’automne.
Certains désherbants sont également utilisés durant les beaux jours et peuvent être dangereux si l’animal en ingère directement ou plus souvent indirectement en mangeant de l’herbe fraichement traitée.
Par exemple, le Glyphosate en solution prête à l’emploi est fréquemment utilisé.
Ils entrainent troubles digestifs, irritations des muqueuses (buccales, oculaires) et plus rarement signes nerveux. L’important est donc la prévention en rangeant ce type de produit hors de portée des animaux et empêchant l’ingestion éventuelle d’herbe en gardant votre chien en intérieur au moins les 24 heures suivent le traitement de vos jardins.
D’autres pesticides (produits contre les limaces, les pucerons…) peuvent également présenter un danger et devrons être utilisés avec précaution en évitant l’exposition de nos animaux.
Cette liste des risques ne se limite qu’aux essentiels et plus fréquents afin qu’ils puissent être évités.
N’hésitez pas à nous contacter face à une situation à laquelle nous n’aurions pas pensés afin de pouvoir ultérieurement adapter cet exposé et mieux vous informer.
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L’été doit cependant rester une belle saison et nous souhaitons qu’il soit agréable et paisible pour vous et vos compagnons.
Article rédigé par les membres de l’équipe de la clinique vétérinaire Nicéa –
3 rue Gubernatis – 06000 NICE
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